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Le métier de logisticien : faut-il être costaud ? Spoiler : pas forcément.

Équipe logistique suisse travaillant dans un entrepôt moderne avec des outils numériques

On pense souvent qu’il faut soulever des tonnes pour bosser en logistique. Faux. La force physique ne fait pas tout — et c’est même rarement ce qu’on vous demande.

Organisation, réactivité, travail d’équipe : voilà ce qui compte vraiment. Et bonne nouvelle, ça s’apprend.

Si tu te demandes à quoi ressemble une journée en logistique sans casser ton dos, tu es au bon endroit.

La logistique : en bref

  • Pas besoin d’être costaud : les vraies compétences sont organisationnelles et relationnelles.
  • Outils et technologies : logiciels de gestion, scanners, chariots automatisés, etc.
  • Travail d’équipe essentiel : coordination et communication au cœur du métier.
  • Évolutions possibles : de la manutention à la gestion, même sans diplôme.
  • Un secteur qui recrute : e-commerce, transport, santé… les opportunités sont nombreuses.

La logistique demande plus de méthode que de muscles. Accessible à tous, c’est un secteur d’avenir.

Les missions du logisticien : bien plus que du port de charges

Quand on pense à la logistique, on imagine souvent des cartons, des palettes, et des bras musclés. Pourtant, les missions d’un logisticien vont bien au-delà de la manutention et du port de charges.

Organisation et coordination

Un logisticien, c’est un chef d’orchestre. Il gère les flux de marchandises, les délais, les équipes. Il faut savoir organiser, planifier, et coordonner chaque étape de la chaîne logistique.

Dans les centres logistiques suisses, comme ceux de La Poste ou de grands groupes de distribution, une grande partie du travail consiste à optimiser les processus pour que chaque colis parte à l’heure. Il ne s’agit pas de porter des charges lourdes, mais d’appliquer une vraie rigueur et une grande précision dans l’exécution des tâches

Gestion des stocks et des ressources

Une autre mission clé : la gestion des stocks. Le logisticien doit savoir ce qu’il y a en entrepôt, ce qui arrive, ce qui part. Il utilise des logiciels pour suivre les ressources en temps réel.

Il faut aussi anticiper. Si un produit manque, c’est toute la chaîne qui se bloque. Là encore, ce n’est pas une question de force physique, mais de compétences en organisation et en planification.

Utilisation d’outils et de technologies

Le métier évolue. Aujourd’hui, beaucoup de tâches sont assistées par des machines. Le chariot élévateur en est un bon exemple. Il soulève pour vous. Il faut juste savoir le conduire.

Dans certains entrepôts, comme chez DHL, des robots autonomes déplacent les marchandises. Le rôle du logisticien ? Superviser, régler les paramètres, assurer le bon fonctionnement du système.

Communication et travail en équipe

La logistique, c’est aussi du travail d’équipe. Il faut échanger avec les transporteurs, les fournisseurs, les collègues. Un problème de livraison ? Il faut trouver une solution rapidement, ensemble.

La mobilité est parfois nécessaire : passer d’un quai à un autre, aller voir un stock, vérifier une commande. Mais ce n’est pas un marathon. Ce qui compte, c’est l’efficacité.

Quelques exemples de missions concrètes

  • Réceptionner des marchandises et vérifier les quantités
  • Organiser le stockage dans l’entrepôt
  • Préparer les commandes pour la livraison
  • Suivre les flux dans un logiciel de gestion de la chaîne logistique
  • Planifier les expéditions avec les transporteurs

Ces tâches demandent de la méthode, de la logique, et une bonne dose de réactivité. Pas besoin d’être un bodybuilder. Juste d’être organisé et attentif.

Compétences clés en logistique : organisation et communication

Dans la logistique, on pense souvent à la force physique. Mais en réalité, ce sont souvent l’organisation et la communication qui font la différence. Les missions sont variées : gestion de stock, planification des livraisons, suivi des flux, coordination avec les équipes de transport. Pour tout ça, il faut savoir s’organiser et bien communiquer.

Maîtrise des outils informatiques

Travailler dans un entrepôt moderne ou dans la gestion de la chaîne logistique en Suisse, c’est aussi savoir utiliser des outils numériques au quotidien. Pas besoin d’être un expert en informatique, mais il est important d’être à l’aise avec certains logiciels spécifiques au secteur.

Voici quelques exemples :

  • Les WMS (Warehouse Management System) pour gérer les stocks et les mouvements de marchandises dans l’entrepôt.
  • Les TMS (Transport Management System) pour organiser et optimiser les livraisons.
  • Les tablettes ou scanners pour assurer le suivi précis des colis et des articles.

Dans les grands centres logistiques suisses, comme ceux de La Poste, Swisslog ou encore Migros, ces outils sont devenus indispensables. Ils permettent de suivre chaque produit, de son arrivée à l’entrepôt jusqu’à sa livraison finale au client. Ce sont des systèmes qui demandent de la rigueur, de la concentration et de l’organisation, bien plus que de la force physique.

Exemple concret : un préparateur de commandes utilise un scanner pour valider chaque article. En cas d’erreur, le processus est immédiatement bloqué, ce qui garantit la qualité et la traçabilité des livraisons. Il faut donc être attentif et méthodique, plutôt que simplement costaud.

Travail en équipe et coordination

La logistique, c’est rarement un travail en solo. Dans un entrepôt, sur une plateforme de transport ou dans un service de planification, on avance ensemble. La coordination entre collègues est essentielle pour que chaque étape se déroule sans accroc.

Il faut savoir :

  • Communiquer clairement pour éviter les erreurs
  • Partager les infos clés (retards, ruptures de stock, incidents…)
  • Adapter son rythme au reste de l’équipe

Par exemple, si un cariste (conducteur de chariot élévateur) ne prévient pas qu’il déplace une palette, il peut bloquer toute une zone. Résultat : perte de temps, baisse de productivité.

Et cette coordination dépasse le cercle logistique : les agents d’entretien jouent aussi un rôle discret mais indispensable. Ils veillent à la propreté et à la sécurité des espaces de travail, ce qui impacte directement l’efficacité globale.

Dans les grandes structures comme DHL, tout est calé à la minute. La moindre erreur ou négligence peut désorganiser la chaîne. C’est pour ça que savoir parler, écouter et transmettre les bonnes infos est parfois plus crucial que de savoir soulever un carton.

Des métiers accessibles sans force physique

Gestionnaire de stocks

Pas besoin de soulever des palettes pour bosser dans un entrepôt. Le métier de gestionnaire de stocks en est un bon exemple. Ici, on parle surtout de planification, de contrôle et de gestion des produits. Le but : savoir où est chaque article, combien il en reste, et quand il faut en recommander.

Ce rôle est essentiel dans la chaîne logistique. Sans une bonne gestion des stocks, c’est tout le système de livraison qui peut dérailler. Et pas besoin de muscles pour ça, juste de bonnes compétences en organisation et en informatique.

Concrètement, un gestionnaire de stocks peut :

  • Utiliser un logiciel de gestion de la chaîne logistique
  • Analyser les flux d’entrées et de sorties
  • Prévoir les besoins de stockage
  • Éviter les ruptures ou les surplus

Dans des entreprises suisses comme Migros, Coop ou La Poste, ces postes sont souvent en lien direct avec les équipes terrain, mais ils s’exercent en majorité en bureau, face à des écrans et des données. Moins de cartons, plus de coordination.

Coordinateur logistique

Le coordinateur logistique, c’est un peu le chef d’orchestre. Il ne porte pas les colis, mais il s’assure que tout arrive au bon endroit, au bon moment. Il gère les ressources, les plannings, les équipes, les transports. Il anticipe les problèmes et trouve des solutions.

Ce poste demande une vraie capacité de coordination et une bonne mobilité mentale. Il faut penser vite, organiser, réagir. Pas besoin de force physique, mais il faut être solide dans sa tête.

Quelques tâches typiques :

  • Organiser les tournées de livraison
  • Suivre les délais et les retards
  • Optimiser les processus de transport
  • Communiquer avec les fournisseurs et les clients

Un coordinateur peut travailler dans un entrepôt, un bureau ou même à distance. Il utilise souvent des outils comme SAP ou des logiciels de gestion logistique. Ce qui compte, c’est sa capacité à faire circuler l’info et à fluidifier les opérations.

Pas besoin de soulever un chariot élévateur pour faire avancer la logistique. Juste savoir comment la faire tourner efficacement.

Évolutions de carrière : de nouvelles opportunités à saisir

Travailler dans la logistique, ce n’est pas juste porter des cartons. C’est un secteur en mouvement, avec plein de missions différentes. Et surtout, il y a de vraies opportunités d’évolution. Même si tu commences au sol, tu peux vite grimper.

Des postes accessibles sans diplôme

Beaucoup de métiers en entrepôt ou en manutention ne demandent pas de diplôme. Ce sont des postes parfaits pour débuter dans la vie active, y compris quand on est étudiant·e. Par exemple, un job de préparateur de commandes peut facilement se concilier avec un emploi du temps universitaire, tout en permettant d’acquérir une première expérience solide.

Avec un peu d’expérience et de régularité, il est tout à fait possible d’évoluer. Voici quelques exemples de parcours fréquents :

  • Préparateur de commandes → Chef d’équipe
  • Cariste → Responsable de quai
  • Agent de tri → Coordinateur logistique

Ces postes permettent de toucher à la gestion, à la planification ou à la coordination des flux. Pas besoin d’être bodybuildé, mais organisé et réactif, oui.

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Des formations internes pour monter en compétences

Des boîtes comme Swiss Post Cargo ou DHL forment leurs salariés en interne. Tu peux apprendre à conduire un chariot élévateur, à gérer un système de stockage, ou à suivre les flux de livraison.

Ces formations te donnent des compétences solides. Et elles sont souvent gratuites pour les salariés. Résultat : tu gagnes en responsabilités, et parfois en salaire.

Vers des postes plus techniques ou de bureau

Avec un peu d’expérience, tu peux aussi sortir du terrain. Par exemple :

  • Passer de la manutention à la planification des tournées
  • Gérer les stocks via un logiciel de gestion de la chaîne logistique
  • Superviser une équipe ou un secteur de l’entrepôt

Ces postes demandent plus de mobilité mentale que physique. Il faut savoir s’adapter, gérer les imprévus, comprendre les processus.

Des exemples concrets d’évolution

Voici quelques parcours réels observés dans le secteur :

Départ Évolution Délai moyen

 

Préparateur de commandes Chef d’équipe 2 à 3 ans
Cariste Responsable de quai 3 à 5 ans
Agent de tri Planificateur logistique 2 à 4 ans

Ce sont des évolutions possibles même sans diplôme. L’important, c’est la motivation, la régularité et l’envie d’apprendre.

Un secteur qui recrute et qui bouge

La logistique est partout : dans le transport, le e-commerce, l’agroalimentaire, la santé… Les besoins explosent. Et les profils qui savent gérer, organiser et optimiser sont recherchés.

Tu peux commencer avec de la manutention et finir par gérer une équipe, un entrepôt, ou même une partie de la chaîne logistique. Pas besoin d’être costaud, mais il faut être malin et motivé.

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